Le pouvoir est un leurre qui ne peut que se retourner que contre lui.
La nature est un réservoir de force et d'énergie sans doute plus accessible qu'en la contraignant d'une part, et d'autre part au nom de ce pouvoir qu'il exerce sur elle avec ses technologies l'homme n'est généralement pas suffisamment désintéressé, ce pouvoir est la nourriture de son avidité.
L'impassibilité apparente des deux représentants du pouvoir (nucléaire et agriculture intensive / pharmacie sans doute) qui pensent sans doute que le chienchien a compris qu'il ne servait à rien de se rebeller dans sa démesure contre son maître tout puissant rend tristes ceux qui ont un regard humain sur les choses, la nature et les gens. Ces derniers sont comme d'une autre planète, il ne peuvent plus reconnaître la leur en celle qu'ON veut dresser. Il y a de l'humanité chez eux, et de l'arrogance, de la prétention chez les représentants du pouvoir.
Notre pouvoir, car nous en avons un, devrait se limiter à être la tentative de lutter contre notre propre inertie de vouloir (je veux avec ma tête, mais je ne bouge pas mes pieds ou mes mains...)
Le pouvoir est souvent l'ambition de notre égoïsme*... et il est à double tranchant, l'un clair et luisant d'amour de soi et des autres en route vers l'humilité, l'autre sombre et terne d'une avidité en route vers la démesure.
Il y a d'autres choses dans ce graphisme, mais voilà... je venais de lire un courriel m'invitant à m'exprimer dans un sondage pour une création de l'académie du... pouvoir** (sic).
A+
Patrick R.
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Notes :
* l'égoïsme n'est pas une mauvaise chose, il faut juste savoir quoi en faire et quand et comment le mettre en avant pour apporter à autrui lumière, chaleur et bonheur selon ses attentes (et pas selon les nôtres). Car l'égoïsme c'est aussi la puissance de reconnaître qu'on a des capacités à offrir...
** C'est jean-Jacques Crèvecœur qui propose ça ; je pense qu'il prend ce mot plus au sens de vouloir (lié à la volonté - membres) qu'à celui de pouvoir (lié à l'ambition - tête). Mais moi le nom me dérange (déjà avec académie - trop lié au sens d'autorité... -) car l'humain est avant tout un être de cœur et c'est de là qu'il faut partir...